mardi 17 avril 2012

Les lavandières du Portugal (1955)





Mon père, homme de petit gabarit, ne donnait pas cher de ses chances face à ses concurrents. Pour attraper ma mère il s’est mis à l’athlétisme. Le virus est resté. Ma mère aussi. Alors, comme il ne voulait pas travailler la vigne, il est monté à Paris. Ma mère aussi.

Mes parents se sont installé tout d’abord rue de Paris à Bobigny avant de filer rue des Peupliers. En 1934 mon père courait encore. Il avait pour partenaire René Loiseau. René Loiseau venait de fonder sa boite Le Bronze Industriel à Bobigny. Homme généreux devant l’éternel, René Loiseau proposa un emploi à mon père.

Ma mère rue de Paris
En 1956 j’avais trois ans. Ma mère avait arrêté de commencer et mon père faisait chauffer la tambouille au Bronze Industriel. La télévision n’avait pas encore fait son apparition dans le petit trois pèces et l’énorme T.S.F. n’avait pas été remplacé par le poste à transistors. Cela n’a pas empêché mon père de vibrer à la victoire d’Alain Mimoun au marathon des jeux olympiques de Melbourne et d’écouter les succès du moment en se rasant dans la salle de bains sur l’évier entre l’assiette plate et l’assiette creuse.
Mon père en tête. En tête de quoi ?





A cette époque mon frère ainé me présentait des gonzesses.













Le tour de France 1955 & 1957 filmés par un amateur






L'arrivée  métro à pneus à la fin des années cinquante.



Rue de Paris






Le poinçonneur des Lilas (1958)


Les lavandières du Portugal, le film.

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