mercredi 24 août 2011

Charles Dickens The inimitable



Conçue en partenariat avec le Dickens Museum de Londres et le Victoria and Albert Museum, elle montrera des objets et manuscrits qui seront pour la plupart pour la première fois exposés en France.
Elle est organisée en prélude aux commémorations du bicentenaire de la naissance de Charles Dickens qui se dérouleront en 2012.

La France était un passage obligé pour Charles Dickens, le voyageur, le lecteur, le curieux. The Inimitable, comme on l’appelle Outre Manche, était aussi passionné par la Révolution Française, et les mouvements d’un peuple qui fait tomber le régime pour défendre sa liberté. L’Inimitable a influencé beaucoup d’écrivains. Il est encore une source fertile d’inspiration pour bien des auteurs actuels.

Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 18h.
Centre Culturel de l'entente cordiale, Château d'Hardelot, Condette, Pas de Calais

Parcours de l’exposition
Charles Dickens, le plus grand écrivain victorien, est aujourd’hui une référence bien qu’il ne soit plus aussi lu qu’il a pu l’être au 19ième siècle. La force et l’urgence avec laquelle il a mené sa vie ne sont plus aussi visibles. En trois espaces bien défini, Charles Dickens, The Inimitable (version française) donne à voir à la fois la richesse d’une vie personnelle, entièrement tournée vers les siens, sa famille, ses proches, ses amours secrètes avec Ellen Ternan, mais aussi les nombreux voyages qui ont peuplé ses rêves et alimenté une œuvre riche de plus de deux mille personnages, aussi haut en couleurs que riches en humanité. Enfin, à travers toute son activité de rédacteur en chef et de romancier, son parcours dans l’écriture et la vie littéraire montre combien Dickens a participé à la modernisation du métier d’écrivain en maîtrisant toute la chaîne du livre et de sa diffusion, avec ses amis illustrateurs et son rapport direct avec le public, notamment par la publication en feuilletons.
Dickens intime
Après une enfance heureuse, c’est le choc : John, le père, est emprisonné pour dettes et Charles doit renoncer à ses études pour gagner de l’argent, en travaillant pour une usine de cirage. Là, il prend conscience des difficultés de la vie et de la nécessité de se battre pour diriger son propre destin. Il connaîtra bien plus tard la réussite, notamment en rencontrant la reine Victoria ou en acquérant Gad’s Hill, sa dernière demeure. De sa jeunesse à sa mort, Charles Dickens a été marqué par des personnes importantes, comme sa première fiancée Maria Beadnell ou Mary, la sœur de sa femme Catherine… Marié en 1836 avec Catherine Hogarth, il se séparera d’elle en 1858 pour l’amour d’Ellen Ternan, jeune comédienne tenue dans la clandestinité mais compagne de ses déplacements. De son mariage, il aura dix enfants qui souhaiteront suivre leur père lors de la séparation.
Les rêves et les voyages de Dickens
Loin de l’image d’un écrivain reclus, Charles Dickens voyageait beaucoup, en Angleterre, en France, en Italie, aux États-Unis espérant aussi s’installer en Australie, à un moment. Il fit de nombreuses rencontres qui, en plus des éléments de sa vie personnelle, alimentèrent une œuvre où les personnages secondaires sont tout aussi importants que les héros. Se promenant durant de longues heures, il prenait possession des lieux de l’intérieur, aux côtés de ceux, petits ou grands, qui en font la richesse, l’activité et parfois le ridicule. L’univers de Dickens est un monde rêvé, entre imaginaire et réalité, donnant à la fiction l’efficacité d’un miroir.
Dickens, écrivain
À partir de pièces jamais vues en France (brouillons, manuscrits, épreuves corrigées, premières éditions) sont rassemblées toutes les formes d’écriture et d’expression de l’écrivain. Parce qu’il a été rédacteur en chef, il a toujours pensé au livre comme un ensemble, maîtrisant toute la chaîne, depuis la conception jusqu’à la diffusion. A travers ses propres journaux (Household words, All the year round), il donne régulièrement, en feuilleton, ses propres romans, attentifs à connaître les désirs du public pour écrire la suite. De même, travaillant de concert avec les grands illustrateurs de l’époque (Robert Seymour, George Cruikshank), il rend ses œuvres très accessibles et populaires. Depuis toujours marqué par le théâtre, dont il tenta l’écriture dans sa jeunesse, il se fit aussi comédien pour des représentations en amateur et s’épuisa, dans les dernières années de sa vie, en des lectures publiques extrêmement prisées.

Aucun commentaire: