dimanche 31 octobre 2010

Dostoïevski à Barcelone.

A Barcelone, bien loin des clichés touristiques, vit Uxball en compagnie des damnés de la terre. Il trafique de tout, avec n'importe qui. Uxbal n'est pas une crapule mais il faut bien vivre. Vivre avant de mourir. Trois mois encore. Vivre avec des remords. Une vie de cris, de larmes, de superstitions, de souffrances, de douleurs. Pour les calmer, il essaie, dès que possible, d'améliorer le quotidien des clandestins qu'il contribue à exploiter. « Ça grouille, chez Iñárritu, comme chez Dostoïevski. De silhouettes apparemment inutiles, aussi, de sentiments exacerbés, d'outrances hystériques, qui ne font que célébrer cet être humain dont la grandeur naît de la faiblesse même. Et les personnages féminins les rapprochent encore davantage : à l'épouse souffrante, enfantine et perdue qui ne peut s'empêcher de céder à ses démons s'oppose la figure lumineuse de « qui, comme la Sonia de Crime et châtiment, ne peut échapper à la bonté... »

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